Réaffectation du patrimoine en logements
Une soirée et une journée de conférence pour renforcer l’équation
et exposer des exemples réussis en Grande Région
La valeur culturelle des bâtiments patrimoniaux n’est plus à démontrer, comme en témoigne leur reconnaissance aux échelles nationale et locale selon des critères divers tels authenticité, histoire de l’art, rareté, genre, période de construction, histoire locale, histoire sociale, histoire militaire.
Ce patrimoine est constitué de demeures de prestige mais aussi, et surtout, de constructions vernaculaires, fermes anciennes ou bâtiments publics. Sa valorisation et la recherche de son maintien lui donnent un poids conséquent dans les dynamiques économique et culturelle locales par le biais d’opérations de rénovation, parfois d’envergure. Sa réaffectation participe au maintien du caractère des territoires, à la préservation, voire à la requalification des paysages intérieurs des villes et villages.
Face à la croissance démographique programmée en Grande Région et aux flux migratoires des populations pour des raisons économiques ou climatiques, la question du logement est aujourd’hui au centre des politiques de développement.
Etat, régions et communes sont dans des dynamiques de déploiement de projets de logement en concordance avec les mesures de développement durable.
Réaffecter des exemples du patrimoine bâti en logements peut s’avérer une combinaison harmonieuse et gagnante. Tel sera le thème d’une conférence accessible au grand public et d’une journée de réflexion pour les professionnels les 22 et 23 novembre.
Ces deux évènements sont organisés par le Service des sites et monuments nationaux, l’association d’Millen à Beckerich et l’association internationale Ruralité-Environnement-Développement (RED), en partenariat avec des acteurs institutionnels et opérationnels de la Grande Région.